Patrick Devedjian , président du Conseil général des Hauts de Seine et Bernard Cazeneuve , ministre de l'Intérieur , se sont rendus à Montrouge sur les lieux de la fusillade qui a coûté la vie d'une policière municipale qui était intervenue sur une collision. Un agent de la voirie a été grièvement blessé par l'homme qui a ouvert le feu.
D'après certains témoins, l'homme, vêtu de noir, portait un gilet pare-balles et tenait une arme automatique. Le tireur réussit à s'enfuir à pied.
2 personnes sont toujours entendues par la police.
Le suspect identifié connaitrait les 2 terroristes responsables de l'attaque contre Charlie-Hebdo .
Ce matin, le siège d'un entrepôt où les 2 frères suspectés de l'attentat contre Charlie Hebdo se sont réfugiés, , continue . Les unités d'élite du RAID et du GIGN sont déployées .Des hélicoptères les appuyent sur un entrepôt dans la zone industrielle de Dammartin en Goëlle , où les 2 frères détiennent un otage.
A midi la France s'est figée en une minute de silence. Le trafic de la RATP s'est interrompu aussi pendant 1 minute ainsi que dans les gares. A Lons le Saunier, on a chanté la Marseillaise. Des centaines de fleurs sont déposées non loin du siège de Charlie-Hebdo.
Les lumières de la Tour Eiffel s'éteindront à 20 heures . Place de la République , la Marseillaise a retenti ; "Charlie tu n'es pas mort" est le slogan scandé . Mercredi l'hebdo va paraître à 1 million d'exemplaires , alors qu'il est publié d'habitude à 60 000 copies.
Dimanche après-midi, un grand rassemblement républicain est programmé.